Un dispositif de test simple pour observer le spectre d'un écran

Cette image qui pique les yeux est l’un des éléments d’une petite expérience liée à un prochain article. Elle va me servir à observer le spectre de la lumière émise par un écran selon la couleur affichée.

Bien que cela ne transparaisse pas tellement dans ce blog, un de mes sujets d’intérêts majeurs est la 3D, et plus généralement l’imagerie numérique. Si je n’ai ni la connaissance ni l’expérience suffisantes pour traiter avec régularité et aplomb du sujet, j’ai néanmoins quelques idées sur son devenir. Aussi je vais tâcher de publier quelques articles sur le thème : « Quel futur en imagerie numérique ». Plusieurs sont déjà en cours, dont certains pratiquement terminés.

L’un d’entre eux, qui devrait être le premier à être publié, concerne le spectre des écrans actuels et leurs lacunes. Afin de soutenir mon propos, j’ai besoin d’un dispositif simple permettant de mettre en évidence le spectre d’un écran. N’étant pas dans un laboratoire d’optique, je ne dispose bien évidemment pas d’un appareil permettant une quelconque mesure. De plus, je préfère une méthode simple, éventuellement grossière mais néanmoins rigoureuse, que n’importe quel lecteur peut reproduire.

Observer le spectre d’une source de lumière ? Un prisme bien sûr, répond-t-on automatiquement. Mais qui possède un prisme ? En avez-vous ne serait-ce que déjà eu un entre les mains ? Moi non, ou peut-être une fois, dans un lointain cours de physique au lycée. Il va donc falloir trouver autre chose de plus commun. Alors que je faisais le tour de ce qui pouvait faire l’affaire, mon attention s’est arrêtée sur… un CD traînant sur mon bureau (sourire bête et bienheureux de celui qui vient de trouver une solution simple et inattendue à son problème). Tout le monde possède au moins un CD. :-) Un rapide test réalisé immédiatement après s’est avéré concluant.

Ça fait un peu solution bricolage, mais après tout les expériences d’Augustin Fresnel (dont j’ai déjà parlé) étaient autrement plus rudimentaires, et lui ont pourtant permis d’obtenir des résultats qui feront trembler la communauté scientifique. Et par « rudiementaires », il faut comprendre qu’il faisait des mesures sur des rayons de lumière éclairant des fils de fer en traversant des gouttes de miel, faute de lentille !

À venir donc, une petite réflexion sur la technologie actuellement utilisée pour les affichages, dès que j’aurai pu tester et photographier le bricolage expérimental dont il est question.

Échec de supermarché

Geoffroy est frigoriste (ce n’est pas son vrai nom, juste un jeu de mots, que j’assume). Son métier, c’est de poser des installations réfrigérantes : climatisations à l’échelle de bâtiments, chambres froides, bref, du lourd. Chaque rencontre avec ce personnage est l’occasion d’apprendre des anecdotes fabuleuses vécues au cours de ses derniers chantiers. En voici une de toute beauté.

Aujourd’hui Geoffroy travaille sur un chantier de supermarché en construction. Autant dire que pour ce genre de construction, il y a de quoi faire : climatisation du bâtiment, rayonnages réfrigérés, chambres froides. Et quand il y a de quoi faire, il y a de quoi échouer.

Le fait que les décideurs décident soudain de modifier l’agencement des rayons une quinzaine de jours avant l’ouverture en est un premier. « Quel est le problème ? auront-ils sans doute pensé… Ce ne sont que des meubles ! » Le problème c’est qu’un rayon réfrigéré est un peu plus qu’un meuble, et que s’il est possible de mettre une gouttière pour les canalisations d’évacuation en dessous, pour ce qui est des canalisations de fluide calorique au dessus, il compter au moins deux jours par cinq personnes. Le frigoriste répond donc que non, ce n’est pas possible, car ce n’est pas juste une sorte de grosse armoire bretonne avec de la lumière. Mais ça c’est juste un petit échec, pour se mettre de bonne humeur.

Le vrai échec, celui qui fait mal, c’est lorsque le décideur vient s’enquérir du bon avancement des travaux, et apprend alors que contrairement à ce qu’il imaginait, les chambres froides ne seront pas prêtes pour le lendemain, car le triphasé n’étant pas encore installé, les frigoristes ne peuvent procéder aux tests de leurs installations. Le vrai échec, c’est quand le décideur comprend alors qu’il va falloir qu’il trouve une solution le temps que le triphasé soit installé, une semaine au bas mot, pour son stock de surgelés qui arrive… le surlendemain. Et à ce stade, ce n’est même plus la peine de penser aux tests.

Or de telles chambres utilisent des compresseurs gros comme des buffets, qui nécessitent au total quelque chose comme 400kW. C’est monstrueux, pratiquement la consommation d’un lotissement d’une centaine d’habitations. Pour fournir une telle puissance, il faut un groupe électrogène d’au moins quatre tonnes, ainsi qu’une citerne pour nourrir ce goinfre qui va engloutir plusieurs dizaines de litres de diesel à l’heure. Il faut compter pour s’offrir un tel jouet 50k€ au bas mot, ou plus raisonnablement au moins 1000€ par jour à la location, et probablement autant en diesel.

Voilà un échec grandiose. Personnellement je suis admiratif.

Quand le geek bricole son intérieur

L’été est pour certains l’occasion de se rendre compte qu’il fallait s’y prendre avant pour pouvoir exhiber un corps de rêve sur les plages, pour d’autres de voyager, pour d’autres encore de pester contre les précédents car l’industrie tourne soudain au ralentit, et pour d’autres enfin de se lancer dans les travaux de bricolage.

Si je n’ai ni le temps ni la possibilité d’entâmer cette dernière activité, une chose est sûre, dès que l’occasion se présentera, je m’y lancerai en m’inspirant avec bonheur des quelques idées que voici.

Douche Tetris

Tout d’abord le blog de vik montre le résultat d’un peu de carrelage dans la douche avec des carreaux de sept couleurs pour en faire des blocs de Tetris empilés.

Ensuite et dans le même style, ce billet présente en deux photos une salle d’eau carrelée d’une mosaïque Pac-Man.

Étagère Tetris

Enfin une entreprise de design propose parmi ses créations des étagères modulaires en forme de blocs de Tetris. Le résultat, en plus d’être oldschool à souhaits, est très esthétique. La finition semble être d’ailleurs d’excellente qualité, et plusieurs choix de bois sont disponibles. Malheureusement le prix est également très élevé, avec l’étagère de dix blocs à partir de $1500. Un chiffre de moins je sortais mon chéquier d’office.

Fort heureusement, un tel meuble n’est pas très compliqué à fabriquer soi-même, d’autant que l’on peut même trouver des instructions si besoin est. C’est décidé, j’ajoute ça à ma liste de tâches !