Je n’y connais quasiment rien en économie, mais lorsque j’ai vu ce gros titre sur le journal lu par un usager dans le métro, j’ai ri. Tirer ce genre de conclusion semble un peu hâtif.
La crise économique actuelle est historique : on en parlera peut-être dans vingt dans les livres d’histoire comme la crise d’octobre 2008. Et nous aujourd’hui, on est dedans : on en est contemporains. On pourra dire à nos enfants : « J’y étais, je le suivais en direct sur Internet (un truc de pays riche qu’on avait) et je faisais F5 dans mon navigateur pour voir le CAC40 valoir 1% de moins à chaque fois ».
Les gouvernements font ce qu’il peuvent pour limiter les dégâts, mais il ne faut probablement pas s’attendre à ce que la reprise arrive tout de suite, bienveillante. Lorsque les scéances se succèdent avec des clôtures à plus ou moins 6%, voire atteignent deux chiffres, ce n’est pas en une scéance positive que tout va aller mieux. Ce qu’il se passe porte un nom : c’est la panique.
Aujourd’hui, sans surprise, c’est à nouveau la chute. Alors juste pour rire, je propose le gros titre suivant pour demain.