Si vous découvrez ce billet dans votre agrégateur, c’est que la migration s’est bien passée. Je commençais en effet à trouver mon hébergement gratuit insuffisant, et suis donc passé à une lose de plus haut niveau. Le lousodrome se dote d’ailleurs au passage d’un nom de domaine et devient donc : http://www.lousodrome.net/blog/
Que faire lorsque l’on perd sa SUICA
Cet article ne va concerner qu’un nombre réduit de personnes, à savoir les francophones résidant au Japon, puisque comme l’indique le titre il explique ce qu’il faut faire lorsque l’on perd sa carte SUICA. Mais cela me donne l’occasion de rédiger quelque chose, ce que je n’ai pas fait depuis trop longtemps. Avec de la chance il servira à quelqu’un arrivé ici après une recherche Google.
Par égard pour ceux qui continuent à lire alors qu’ils ne sont pas concernés, je vais préciser que la carte SUICA est une carte à base de RFID utilisée dans certaines parties du Japon (je ne sais pas lesquelles, je sais juste qu’à Nagoya je ne pouvais pas l’utiliser car les machines ne connaissaient que le PASMO) et servant notamment de titre de transport. On peut y ajouter de l’argent grâce à des bornes et ainsi payer son transport simplement en passant les portiques, ou l’utiliser pour payer dans les combini ou même aux distributeurs de boissons (une race dominante, qui semble tolérer la présence des humains). En cela c’est une version réussie du Moneo. On peut également l’utiliser comme support pour son abonnement, le commuter pass, ce qui est tout de même autrement plus pratique qu’un billet magnétique dont l’espérance de vie pour un usage quotidien est probablement très inférieure à la durée de l’abonnement. En cela c’est un équivalent du Pass Navigo.
Il y a deux semaines j’ai donc égaré cette carte, et si je n’étais pas trop ému à l’idée de ne plus revoir le millier de Yens que je me souvenais avoir dessus, j’étais déjà beaucoup plus triste pour mon abonnement de six mois que je venais tout juste de renouveler. Après avoir attendu quelques jours avec l’espoir de remettre la main dessus ou que l’on me contacte pour me prévenir qu’elle avait été retrouvée (mes coordonnées étant présentes dessus ; on n’est pas obligé de les indiquer il me semble), j’ai finalement fait le deuil de cette idée et me suis rendu dans un bureau JR (Japan Railway) afin de faire une nouvelle carte.
Là j’ai dû remplir un formulaire de demande et présenter ma carte de gaijin, que le guichetier a utilisés pour retrouver mes références dans sa base de données et finir de remplir le formulaire, et me suis vu remettre un coupon magnétique à apporter le lendemain pour obtenir une nouvelle carte. Deux jours plus tard — car le lendemain j’étais bien trop occupé à tester quelques grands huit — je suis donc allé au même bureau, où il m’a effectivement suffit de donner ce coupon et montrer à nouveau ma carte de gaijin pour récupérer, moyennant 1000 Yen (si j’ai bien compris : 500 pour la carte comme d’habitude, et 500 de frais), une nouvelle SUICA avec mon abonnement ainsi que la quantité de crédit que je me souvenais à peu près avoir.
En bref, si vous perdez votre carte SUICA mais que vous aviez indiqué vos coordonnées (il me semble que cette condition est obligatoire), la mésaventure ne vous coûtera que 1000 Yen et les frais de transport que vous aurez pendant ce temps, ainsi que deux visites au guichet.
Un peu de moi est mort ce matin
Je peste régulièrement contre l’architecture Japonaise, qui selon moi passe à côté de fondamentaux. La majorité des immeubles d’habitations sont d’une laideur extrême, et ce que l’on pourrait appeler l’absence complète de plan d’urbanisme à Tokyo a donné un paysage complètement anarchique. C’est aussi ce qui fait l’intérêt de cette ville en un sens. Mais par moments c’est fatigant d’avoir cette impression que les architectes talentueux ont été exterminés ou chassés hors du pays.
Ce matin en me documentant sur un quartier dans Wikipédia, je suis tombé sur deux photos du pont de Nihonbashi. Un très bel ouvrage d’art datant du début du XXe siècle, atrocement défiguré par l’autoroute construite juste au dessus dans les années 60.
Les personnes responsables de ce carnage devraient être jugées pour crime contre la Culture… En attendant cet exemple illustre tristement ce que je reproche à l’architecture ici. Un peu de moi est mort ce matin.
Encore d'autres fréquentations
Me sachant de retour du SIGGRAPH, qui se tenait début août à Vancouver, mon ami de maintenant longue date Frédéric me proposait de publier chez lui quelque chose sur le sujet. Frédéric tient depuis longtemps un blog dont la ligne directrice a évolué petit à petit au cours des années pour se concentrer maintenant sur l’expérience utilisateur et l’ergonomie en général, et qu’il a donc renommé relativement récemment Le Rayon UX. Ça fait trop longtemps que je n’ai rien rédigé et il faut reconnaître que ça fait du bien d’écrire de temps à autres.
Ça se passe ici : Shade me I’m hot, débauche graphique au SIGGRAPH 2011.
Mes excuses à ceux qui me suivent par agrégateur
Je n’avais jusqu’ici pas franchement prêté attention aux flux RSS et ATOM, étant resté sur le fait que « ça marchait » quand j’avais branché le bazar sur Feedburner…
Mais je viens seulement de me rendre compte que ça fait des mois que pour une raison obscure, ce flux ne comporte plus que les titres. Là je viens de me battre un peu avec Feedburner, et j’ai réussi à obtenir qu’il daigne mettre un peu plus de choses, mais il semble que ma manip a fait remonter à la surface tous les derniers articles qui se momifiaient tranquillement. Vous me voyez donc désolé si j’ai pourri votre agrégateur avec tous ces vieux articles.
De plus pour l’instant WordPress ne sort que les premières lignes de chaque article. Utilisant moi-même Google Reader, je trouve cela assez pénible de n’avoir que trois lignes à lire et devoir ensuite aller sur une page pour avoir le reste…
Bon pour l’instant le duo WordPress/Feedburner est rapidement arrivé au bout de ma patience, donc je verrai ça plus tard. Attendez-vous à voir encore un peu n’importe quoi sur mon flux, le temps que je comprenne comment faire le ménage.
En attendant, si vous ne l’avez pas lu, je vous renvoie vers mon article précédent, parce qu’il me tient à cœur que le plus grand nombre de gens entendent parler du livre dont il parle.