Depuis le balcon

Je suis assis au balcon, au huitième étage de cet immeuble dans lequel j’ai emménagé il y a maintenant un peu plus d’un mois. Ce soir mon colocataire n’est pas encore rentré, et l’habituelle discussion légère du soir est remplacée aujourd’hui par un instant de calme.

Ce soir il fait frais ; avec cette chemise épaisse ça va, mais les jours se sont rafraichis dernièrement. Il semblerait que ce soit vraiment la fin de l’été. J’espère que l’on aura tout de même un weekend de répit ensoleillé avant que l’automne n’affirme sa présence.

J’écoute le bruit de la ville, à l’abri des immeubles. Un léger ronflement continue et informe, qui laisse place dès que l’on y prête attention à de lointains pneus sur le boulevard, accélérations de motos et autres sirènes. Il y a parfois également quelques voix ou un aboiement, provenant de quelque rue en bas.

Le ciel n’est pas tout à fait noir. Il ne le sera de toute façon pas plus que cela, limité par la pollution lumineuse à ce violet grisâtre aux ambitions d’orangé.

Devant moi, les tours du 13ème, et, plus près, quelques immeubles beaucoup moins élevés, aux appartements que l’on vendrait en disant « de standing ». Les couleurs des fenêtres sont sensiblement les mêmes. Il y a les appartements aux lumières éteintes, ceux aux lumières chaleureuses, et puis il y a cette fenêtre bleuâtre, avec ce gars probablement en train de jouer à un jeu vidéo sur son ordinateur tout en téléphonant semble-t-il. Il y a à l’autre étage elle qui bricole je ne sais quoi dans sa cuisine, et lui qui passe une main affectueuse sur ses omoplates en passant à côté d’elle. Il y a là bas quelqu’un qui ferme un rideau.

Parfois on distingue une personne, parfois même plusieurs – encombrement dans la cuisine, peut-être une soirée entre amis – mais la plupart de ces fenêtres ne sont que des rectangles colorés, de teinte allant de l’orange au jaune sensiblement vert, avec parfois une étoile étincelante, la lumière de la pièce.

C’est calme ce soir. Comme tous les soirs. C’est reposant d’observer ce paysage urbain après la journée. Rentrons.

Nuit orangée

Pourquoi je n'ai jamais passé le TOEIC

Par choix, je n’ai jamais passé le TOEIC (comprendre par là : s’inscrire à l’épreuve), ni le TOEFL d’ailleurs, alors même que je suis convaincu que je ferais un score très correct. Je n’irai pas jusqu’à déconseiller de le passer, car ce serait prendre le risque de mal guider quelqu’un sur la valeur d’un diplôme, mais j’assume en tout cas mon choix et je suis jusqu’ici persuadé que c’était le bon.

Il y a plusieurs raisons à cette décision. Tout d’abord s’inscrire à cette épreuve est payant, et lorsque l’on est étudiant, on réfléchit à deux fois avant de débourser plus de 70€ pour un examen. Aussi cette raison suffit à se poser la question en premier lieu. Certaines formations l’imposent (ce qui est à mon avis une erreur, ou en tout cas une solution de facilité, mais ce n’est pas l’objet de ce billet), d’autres non. Et pour ces dernières, chacun a donc le choix de passer ou de ne pas passer cette épreuve.

TOEIC - Certificate of Achievement
Ce test a pour objet de valider un certain niveau de connaissances en anglais, en vue d’une certification de celui-ci à l’attention du monde professionnel. Autrement dit, le but est de pouvoir l’exhiber fièrement sur un CV (à condition de ne pas préciser le score lorsqu’il est médiocre ; c’est du vécu). Le TOEIC n’est donc qu’une case cochée en face de « niveau en anglais », à l’image des cases que l’on coche durant l’épreuve, mais cochée de façon certifiée (tandis que le reste peut bien entendu rester un tissu de mensonges ou une évaluation fantaisiste de son propre niveau). Cependant le CV n’est pas sensé être un détail exhaustif de tout ce que l’on sait faire, mais plutôt une présentation d’un ensemble de compétences que l’on souhaite montrer pour accéder à un certain poste ou type de poste. Mentionner pompeusement un résultat d’examen à une telle épreuve suppose donc que l’on compte bien utiliser cette compétence, que ce soit en travaillant à l’étranger, ou en contact avec des personnes avec qui l’anglais sera la langue par défaut. S’il s’agit simplement de faire savoir que l’on sait parler anglais, le mentionner suffit largement et il n’est nul besoin de tamponner d’un sceau.

Et c’est à partir d’ici que le bât blesse. Je pense avoir déjà éliminé une part importante des personnes passant malgré tout le TOEIC avec la seule question : « comptez-vous vraiment accéder à un poste où l’anglais est décisif ? » Mais même pour la part restante, deux faits très simples en balaient encore la majorité à mon avis. Tout d’abord le CV lui-même : si vous postulez pour une société anglophone, ou pour une société étrangère dans laquelle vous aurez à communiquer essentiellement en anglais, vous devrez naturellement fournir un résumé (pour reprendre le terme) en anglais. Et autant dire qu’un CV rédigé en anglais est autrement plus instructif qu’un score au TOEIC. Car ce dernier ne laisse certainement pas voir des détails aussi subtils que le style, le choix des mots, et la culture d’un candidat en matière de milieu professionnel. Un CV au contraire en donne un bon aperçu malgré sa nature : un natif verra en un coup d’œil s’il a affaire à quelqu’un qui maîtrise mal la langue, la maîtrise basiquement, ou la manie avec aisance ; et sa construction est révélatrice de la connaissance des règles dans la langue ou le pays. La lettre de motivation est encore plus discriminante, puisqu’il s’agit d’un exercice de rédaction, et de relativement haut niveau qui plus est (à ce sujet je vous recommande un article pertinent sur le blog 37 Signals).

Ayant lu ce paragraphe, vous pensez naturellement : « Oui, mais un CV et une lettre, on peut les faire rédiger, ou au moins relire. » C’est vrai (la relecture par un tiers est même indispensable), mais je pense néanmoins que la maîtrise de la langue va transparaître dans la majorité des cas. Cependant j’ai parlé de deux faits, et le deuxième est l’entretien, en personne ou par téléphone. Et là c’est sans appel : en une ou deux phrases tout au plus, un natif aura déjà une très bonne idée de votre niveau, et au bout d’un quart d’heure, sachant qu’un entretien dure raisonnablement une heure, il en aura une idée incomparablement plus précise que ce que pourra indiquer n’importe quel test à base de questions à choix multiple.

Voilà pourquoi je n’ai jamais passé le TOEIC : je suis convaincu qu’il ne me servira absolument à rien. Je ne serais peut-être pas aussi catégorique pour ce qui est des postes de traducteur, encore que lorsque l’on vise un poste dont la compétence essentielle est la langue, on justifie a priori un diplôme correspondant, et l’on est donc déjà crédible sans avoir besoin de passer un tel test. Maintenant, aux étudiants qui liront ceci, c’est à vous de faire votre choix : il ne s’agit ici que de mon avis.

Un peu de temps plus tard…

Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis ce billet où à défaut de prendre des résolutions, je faisais une liste non exhaustive des choses qui me tiennent plus ou plus moins fermement à cœur. À l’origine ce blog n’a pas pour but de tenir au courant des dernières nouvelles me concernant (sinon il aurait toutes les chances d’être tenu à jour encore plus rarement), mais je vais tout de même faire un petit point sur l’avancement de cette liste.

Dans le désordre, je vais commencer par la dernière nouvelle en date : le boulot. Quelques recherches, effectuées lorsque le temps et l’énergie laissés par les contraintes de production le permettaient, m’ont permis de me convaincre que malgré les évènements économiques récents, le marché de l’emploi reste très dynamique dans l’informatique. Même dans mon domaine, le développement 3D, pourtant assez limité (qui a encore besoin d’écrire des moteurs 3D ?) je n’ai eu aucune difficulté à trouver des gens ayant des postes à proposer. Peut-être aussi est-ce justement parce que ce domaine est limité qu’il subit moins la crise. J’ai donc présenté à la fin de l’année mes vœux, de partir. Quelle est la suite ? Rien n’est certain mais il se pourrait bien que je fasse de la 3D et de l’IHM sur iPhone.

À propos de 3D justement, à force de mener, pendant le trajet vers et depuis mon travail, des réflexions plus ou moins désordonnées sur la façon d’architecturer un moteur 3D, j’ai fini par prendre des notes, puis à les organiser. Cette évacuation de la frustration de ne pas faire la moindre 3D au travail a abouti à près d’une quinzaine de pages décrivant un moteur en bonne partie. J’ai profité d’une semaine de congés à la fin de l’été pour commencer à concrétiser cela sous forme de code et afficher des cubes. Aujourd’hui, quelques mois plus tard, je n’affiche toujours que des cubes. Rien de bien attrayant visuellement certes, mais le plaisir réside dans la manière de les afficher (ou non d’ailleurs). La satisfaction esthétique attendra. Si la chose avance au point de me sembler digne de plus d’intérêt, j’en parlerai peut-être à nouveau ici. En attendant, ça fait du bien, et je ne cacherai pas cette satisfaction personnelle fait partie des choses qui m’ont donné l’énergie d’aller voir ailleurs si l’herbe n’était pas plus verte.

Pour ce qui est des langues, je me suis finalement décidé à tenter d’approcher, avec une certaine méfiance tout de même, voire des précautions, le coréen. Pour le moment je tente d’en appréhender les sonorités, au travers de séries télévisées. Pourquoi cette langue ? Certainement pas par intérêt professionnel, ni pour un besoin irrépressible de pouvoir communiquer avec 70 millions de personnes (les mauvaises langues corrigeront par 50) de plus. Par simple curiosité, goût du défi peut-être, et intérêt comme partie intégrante d’une culture, découverte petit à petit au travers de son histoire tristement commune avec le Japon. Et comme déjà dit, parce que son système d’écriture est peut-être le meilleur au monde.

Du reste, j’ai bien tenté de jouer plus souvent au go, et même gagné (perdu ?) quelques kyû. Mais faute de régularité, tout cela ne reste guère qu’un niveau débutant. Ah, et ce site a effectivement changé de tête depuis quelques temps déjà, mais le thème n’est certainement pas de ma création.

Mine de rien, je n’ai pas non plus négligé le fait de glander un peu aussi… Petite erreur dans les priorités peut-être. :-)

La crise financière au jour le jour

Je n’y connais quasiment rien en économie, mais lorsque j’ai vu ce gros titre sur le journal lu par un usager dans le métro, j’ai ri. Tirer ce genre de conclusion semble un peu hâtif.

20 Minutes, 14 octobre 2008 : Le sauvetage semble marcher

La crise économique actuelle est historique : on en parlera peut-être dans vingt dans les livres d’histoire comme la crise d’octobre 2008. Et nous aujourd’hui, on est dedans : on en est contemporains. On pourra dire à nos enfants : « J’y étais, je le suivais en direct sur Internet (un truc de pays riche qu’on avait) et je faisais F5 dans mon navigateur pour voir le CAC40 valoir 1% de moins à chaque fois ».

Les gouvernements font ce qu’il peuvent pour limiter les dégâts, mais il ne faut probablement pas s’attendre à ce que la reprise arrive tout de suite, bienveillante. Lorsque les scéances se succèdent avec des clôtures à plus ou moins 6%, voire atteignent deux chiffres, ce n’est pas en une scéance positive que tout va aller mieux. Ce qu’il se passe porte un nom : c’est la panique.

Aujourd’hui, sans surprise, c’est à nouveau la chute. Alors juste pour rire, je propose le gros titre suivant pour demain.

20 Minutes, 14 octobre 2008 : Le sauvetage semble marcher

D'un extrême à l'autre : du professionnalisme des ressources humaines

Il est intéressant de constater les différences qu’il peut y avoir entre les différentes entreprises dans leur façon d’aborder une personne dans le cadre du recrutement. Certaines sont réputées pour leur agressivité, tandis que d’autres au contraire sont d’un contact remarquable. Lorsque les unes s’assurent que les aspirations des personnes sont compatibles avec ce qu’elles ont à leur proposer, les autres se caractérisent par un désintérêt total pour cela. Voici deux exemples réels que je trouve opposés sur de nombreux points. Les informations nominatives ont bien entendu été retirées, mais si les auteurs lisaient cette page, ils se reconnaîtraient certainement.

D’un extrême…

N’étant pas en contact avec les partenaires ou clients de mon entreprise, je ne diffuse jamais mon adresse professionnelle à l’extérieur de mon travail. L’intégralité des mails que j’envoie et a fortiori reçois sont donc internes. Voici pourtant un mail reçu à cette adresse un beau matin.

Je cherche à vous joindre

Monsieur Guertault,

Suite à notre conversation téléphonique, je fais partie d’un cabinet de recrutement basé à Neuilly sur Seine.

Nous sommes mandatés par un éditeur de logiciel à taille humaine qui développe un procédé de dialogue interactif par l’intermédiaire de personnages animés (en 3 D) à distance pour pourvoir un poste de Chef de projet.

Je souhaiterais vous donner plus de détails sur ce poste. Si vous êtes potentiellement intéressé par cette opportunité, merci de me contacter rapidement et/ou de me faire parvenir un exemplaire de votre CV par retour de mail. Dans le cas contraire n’hésitez pas à transmettre mes coordonnées à toute personne à qui vous souhaiterez le faire.

Cordialement,
Sonia Padouée
+ 33 (0)6 00 00 00 00

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Do You Yahoo!?
En finir avec le spam? Yahoo! Mail vous offre la meilleure protection possible contre les messages non sollicités
http://mail.yahoo.fr Yahoo! Mail

Seuls points positifs de ce mail : il correspond effectivement à mon profil, et en cherchant un peu plus, on peut lui reconnaître d’être rédigé dans un français correct et courtois (quoique la construction de la première phrase est discutable). En dehors de cela, la liste des points négatifs est longue.

Tout d’abord l’utilisation de mon adresse professionnelle est le premier point que je reproche à cette personne : on imagine facilement les complications que cela pourrait entraîner pour un salarié si sa hiérarchie le voyait recevant des mails de proposition d’embauche sur sa boite professionnelle, même s’il n’en est aucunement responsable.

Au delà de l’utilisation de cette adresse, sa seule possession est répréhensible en soit. Je suppose qu’il l’ont simplement obtenue à partir de mon nom, trouvé sur quelque réseau social, et d’autres adresses de leur connaissance. Je serais curieux de savoir ce que la CNIL penserait de la base de données de ces gens et de leurs méthodes pour la constituer.

Ensuite du point de vue du contenu, ce courrier use de malhonnêteté pour tenter d’attirer mon attention, et me prend même pour un idiot : je n’ai en effet jamais eu le moindre contact avec ces gens, si c’était le cas je m’en souviendrais ! À l’attention des éventuels recruteurs curieux de connaître l’impact d’un tel courrier : à ce stade du mail — la première phrase — mon intérêt est déjà nul, et mon attitude commence à virer au mépris. Ce n’est pas prendre un grand risque que de supposer que ce n’était pas vraiment l’effet souhaité par son auteur.

Du point de vue de la forme, ce n’est guère mieux. Le professionnalisme brille par son absence : adresse mail hébergée par Yahoo!, aucune indication sur ne serait-ce que le nom de la société, numéro de téléphone mobile… C’est un florilège, que la publicité en signature ponctue splendidement (les mauvaises langues diront qu’elle est presque à propos :-) ).

Je n’ai jamais donné la moindre suite à ce courrier, préférant en rire avec mes collègues que de répondre par un coup de téléphone fort peu cordial.

…à l’autre…

À l’opposé de cette attitude, j’ai un jour reçu le mail suivant.

proposition d’emploi

Monsieur,

UneBoiteBien est une agence numérique innovante spécialisée dans l’ingénierie de l’image, du multimédia et de la 3D Temps Réel. Nous proposons aux entreprises des outils interactifs pour les forces de vente, des solutions pour les événements, des contenus 3D/Vidéo …

Spécialisé dans la 3D temps réel et la gestion numérique, nous sommes actuellement à la recherche d’un développeur 3D, disponible immédiatement. Nous sommes fortement intéressés par votre curriculum vitae et nous nous permettons de vous joindre pour un éventuel entretien si l’offre vous intéresse cette semaine ou semaine prochaine selon disponibilité. Nous vous transmettons de ce fait, la fiche de poste correspond au travail demandé et espérons vous avoir en ligne très bientôt.

Sincères salutations

Laetitia Douée
Assistante commerciale
tel. 01 00 00 00 00

UneBoiteBien
42 rue UneRue
75042 Paris

Cette fois je commence par les points négatifs. Je suis d’habitude très exigeant concernant l’orthographe, voire le respect des règles de typographie, de tout contact écrit. Un bon usage de la langue est indispensable à une bonne compréhension. Aussi quelques fautes ont généralement vite fait de coûter des points de crédibilité en ce qui me concerne. L’inverse est vrai. Ici une faute d’accord, un pronom oublié, pas de majuscule dans le sujet… ça arrive. Et vient alors la liste des points positifs.

Tout d’abord le ton de ce mail me semble modeste et agréable. Tenir compte des disponibilités de la personne est notamment appréciable. J’ai l’impression d’enfoncer une porte ouverte en écrivant cela, et pourtant, c’est tout de même nettement plus cordial qu’un « Merci de nous contacter si notre proposition vous intéresse », aussi sec que courant. J’ai un jour reçu un mail qui me demandait même de venir le jeudi suivant à 10h si j’étais intéressé (je rappelle au lecteur que je parle ici uniquement de contacts spontanés), auquel je n’ai certainement pas pris la peine de donner la moindre réponse. Que penser d’une entreprise qui se permet de telles d’exigences de personnes n’ayant encore rien à voir avec elle ?!

Tout comme le précédent, la proposition est tout à fait adaptée à mon profil.

Ensuite ce mail est adressé à mon adresse personnelle. Renseignements pris par la suite (curiosité oblige), elle a été obtenue ainsi que le reste des informations me concernant via une recherche sur le web — probablement un bête Google — ayant abouti sur mon CV.

Enfin toutes les informations nécessaires sont évidemment présentes : nom de l’entreprise, présentation succincte de l’activité et contexte, et coordonnées complètes. Je croyais que c’était un minimum, mais il faut manifestement s’attendre à tout. :-)

…le résultat n’est pas le même

En conclusion, il me paraît clair que cette fameuse première impression dont on insiste qu’elle est très importante pour le candidat à un quelconque poste, l’est également pour le recruteur. Car ces derniers ne sont pas les seuls à être critiques et à vouloir travailler avec des professionnels. C’est d’autant plus vrai dans un contexte où la recherche d’emploi ne se porte pas si mal, à comparer à la période 2002 par exemple, où les rapports de force étaient très différents.

Si on met de côté le fait que j’étais déjà employé lorsque j’ai reçu l’un et l’autre de ces courriers, ils étaient tous les deux bien ciblés. Pourtant l’un a reçu une réponse et pas l’autre. Surprenant ?