Allez, je tente.

Il semblerait que la mode des blogs se soit finalement essoufflée : après les blogs page perso « J’ai mangé une pomme », les blogs aigris « TF1 ça fait vraiment pitié », et les (sky)blogs « wesh il é bo mon tag », les blogs de qualité avec huit ans d’âge remontent enfin à la surface, laissant le reste finir de couler. Et c’est finalement le moment que je choisis pour me décider à ouvrir le mien. Il ne faut pas y voir une stratégie du culte de l’avion cargo visant à faire partie de cette élite de qualité : je n’ai pas cette prétention, et si je passe le cap des cinquante billets (et autant de visiteurs), ce sera déjà pas mal (de temps perdu ?).

Non plus que je m’y sente obligé, même si j’ai pu lire avec un certain amusement que si l’on n’avait pas de blog, l’on n’était pratiquement has been. Amusement d’autant plus grand que j’ai longtemps considéré, et encore aujourd’hui, qu’ouvrir un blog en n’ayant rien à dire est vraiment l’échec. Seulement s’il m’arrive assez souvent de mener des réflexions dignes d’un comptoir de bistro, je ne vois pas à qui les livrer, sinon à moi même, qu’à d’hypothétiques visiteurs.

N’ayant ni une vie particulièrement palpitante, ni une fièvre journalistique, ni un domaine d’expertise permettant d’étaler sa science à la taloche en en mettant partout, tout ceci n’aura, en tout cas pour le moment, pas d’objectif particulier. Je tâcherai également de résister à la tentation de médire à tout va, mes collègues de bureau me permettant par ailleurs de me soulager quotidiennement. Si comme moi vous êtes un aigri, vous connaissez sans nul doute ce petit plaisir mesquin de cracher de concert sur tout et n’importe quoi à la première occasion venue. :-)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *